Faire reposer tout son bonheur dans son couple peut être dangereux. Il faut être soi-même solide pour surmonter la vie à deux, la vie de couple puis de famille pour ceux qui ont fait le choix de la parentalité. Et cette solidité vient de chaque individu.
S’aimer c’est accepter sereinement que l’autre nous aime ; ce qui n’a rien d’évident !
Sachez que chaque de ces questions ci-dessous peuvent se travailler et doivent si travailler à tout moment dans le couple et de préférence au début du couple, quand les questions s’installent mais qu’on n’ose pas en parler !
Il n’y a pas de fatalité et vous méritez de vivre heureux d’abord avec vous et pour et ensuite dans votre couple !
Est-ce que j’arrive à être moi-même quand je suis avec lui ?
Ai-je l’impression que je suis respecté(e) et aimé(e) pour ce que je suis ?
Est-ce que nous nous faisons grandir l’un l’autre ?
Est-ce que je me sens quelqu’un de bien à ses côtés ?
Est-ce que nous pouvons nous faire une confiance totale l’un l’autre ?
Est-ce que je fais en sorte de faire passer mon couple avant tout ?
Est-ce que j’arrive à me sentir bien même en l’absence de l’autre ?
J’ai des choses à lui dire mais je ne sais pas comment m’y prendre, j’ai peur de sa réaction !
J’ai de plus en plus l’impression qu’elle, qu’il ne me comprend plus et ne m’aime plus ?
J’ai quelques fois la pensée de me séparer d’elle/de lui !
J’ai l’impression de traverser une zone de turbulence et qu’elle ou il ne le voit pas !
J’ai l’impression que sa famille ne m’aime pas et qu’elle qu’il ne s’en inquiète pas !
Je n’ai pas envie de faire l’amour autant que lui, cela provoque des disputes ; est-ce normal ?
J’aimerais explorer de nouvelles expériences à deux mais comment lui en parler ?
J’ai regrette souvent nos premières années ; cela me rend nostalgique.
Je me sens attiré(e) par quelqu’un d’autre alors que j’aime encore ma/mon compagnon !
Le danger est de cacher à l’autre une partie de vous ; quelque chose que vous aimez moins ou dont vous êtes moins fier(e). Il est nécessaire d’accepter vos impressions et accepter le regard de l’autre sur votre personne toute entière. Eh oui, l’autre peut nous aimer avec nos défauts, même si vous-même avez du mal à les accepter ! C’est cela le vrai amour, comme un parent avec son enfant ; l’amour qu’on lui portera fera que naturellement on le prendra avec ses qualités et ses défauts.
Il n’est pas tolérable que votre dignité soit bafouée par votre conjoint. Vous pouvez certes faire des efforts our améliorer votre vie à deux, encore faut-il le vouloir ensemble ! Mais il y a des choses que votre conjoint ne peut exiger de vous si vous ne le souhaiter pas ! Le consentement dans un couple est une clef vers le respect.
Votre conjoint ne peut vous demander sans cesse de maigrir par exemple, si cela atteint l’estime de vous. Il faut trouver la juste limite : définir ce que est acceptable, et ce qui en l’est pas parce que cela vous fait du mal.
Faites-vous en sorte de vous porter vers le haut ? De valoriser l’autre pour faire ressortir le meilleur de lui ? Ai-je l’impression que l’autre m’écoute et comprend mes besoins ? Fait-il le nécessaire pour que je trouve mon équilibre ?
C’est l’idée de soumission si je ne me sens pas quelqu’un de bien à ses côté. Quand l’autre me renvoie une image positive de moi, cela m’aide à trouver mon assurance. Je n’ai pas à être dans la soumission pour trouver ma place. Dans le couple, l’idée principale est de se sentir digne d’être aimé(e) et donc d’être quelqu’un de valeur, d’unique pour l’autre.
Si la confiance n’est pas au rendez-vous il faut sérieusement se pencher sur ce point ! Si je considère que l’autre à des raisons de ne pas me faire confiance ou si moi-même je ne peux faire confiance à l’autre, il faut comprendre ce qui se passe et pourquoi ! Sans confiance il est difficile et compliqué d’avancer… Vous vous faite du mal, même si parfois vous avez l’impression que c’est pour le bien de votre couple !
Evidemment être en couple ne signifie pas tout lâcher et s’enfermer à deux ; très vite cela ne fonctionne plus du tout ! Mais tout ce que je fait à côté, même m’occuper des enfants ne dois jamais prendre plus d’importance que le couple.
Est-ce que je m’aime suffisamment pour arriver à me sentir heureux(se) seul(e), à deux ou même en l’absence de ma/mon conjoint(e) ; c’est une question existentielle que beaucoup se pose et que beaucoup ne travaille pas.
Pour être heureux à deux il faut déjà être heureux seul.