Money Slave ?
Une pratique sexuelle bizarre ?
Avant tout, un phénomène dangereux pour les mineurs, avec de nombreuses dérives sexuelles, brutales et dangereuses ; ils reproduisent là une pratique spécifique pour des adultes avertis.
Une pratique qui n”est pas nouvelle mais qui semble revenir “à la mode” et s’ étendre chez les adultes consentants ; tant qu’il y aura un Money Slave pour financer !
Money : argent et Slave : esclave financier, une personne qui consciemment donne son argent sans contre partie et qui lui procure diverses formes d’excitations. Un moneyslave est quelqu’un qui consent volontairement à céder le contrôle de ses finances à un partenaire dominant.
Selon “le contrat établi”, qui va se créer un lien souvent à long terme et permettre de mettre en place des pratiques à sens unique pour l’échange d’argent en général, contre une satisfaction viscérale du côté du Money Slave.
Il existe des Money Slave virtuel, c’est à dire qu’ils ne veulent pas rencontrer le ou la dominatrice, ils se contentent de payer tout ce qu’on lui demande de payer, lui procurant une excitation cérébrale, ou parfois sexuelle ; faire plaisir et satisfaire l’autre avec son argent ; c’est une satisfaction spécifique et personnelle de participer à aider, voir entretenir la femme ou l’homme avec qui le lien c’est créé.
Certains hommes témoigneront ainsi, “Je veux être dépouillé de mon argent”, je ne veux pas l’utiliser pour moi mais faire plaisir…”
Payer pour l’autre, c’est ça qui l’excite. Il/elle donne les coordonnées de carte bancaire pour que leur argent soit utilisé, sans aucun contrôle.
Ou aussi offrir des cadeaux, ou des payements de factures courantes ou de biens immobiliers qui servent au dominateur ou à la dominatrice pour recevoir le Money Slave plus exigeants ; oui il y en a ; du coup on peu faire un parallèle avec la prostitution !
D’autres envoient directement de l’argent via PayPal ou d’autre apportent une enveloppe bien pleine dans un lieu, ou ils se rencontre très rapidement !
Il n’y a pas de pratique à proprement parler classique, les deux parties dictes leurs besoins et les exécutent.
Il peut y avoir des actes divers, surtout dégradants, humiliants, rabaissant pour réaliser des fantasmes de toutes sortes, avec ou sans sexualité directe.
Un contrat entre les deux parties est nécéssaire pour prévoir un arrêt de la pratique quand le/la Money Slave veut arrêter pour diverses raisons qui lui appartiennent.
Certains spécialistes parleront de troubles liés à l’argent, voir de maladie, d’autres diront qu’ils font bien ce qu’ils veulent avec leur argent…
Le danger reste toujours dans le fait que les mineurs reproduisent cette pratique, et on peu sincèrement ce poser la question du consentement et des dérives qui sont rapportés.
“Homme tirelire et femme dominatrice, ou de l’argent contre des insultes : tel est le principe du “money slavering”. A l’heure de l’ultralibéralisme, aucune surprise. Mais comment ce montage financier s’opère-t-il dans un cadre BDSM ?”
Pour les plus curieux ou curieuses : Ref : Lesinrocks.com :
“Dans le centre commercial bondé du quartier de la Défense, à Paris, Marc (tous les prénoms ont été modifiés) passe l’après-midi avec Sandra, une très belle jeune femme. Elle achète ci, elle achète ça, oh !, un sac à main, et puis le jean, là, il est vraiment bien, non ?, comme cette paire de chaussures d’ailleurs, allez, hop !, je les prends.Marc, lui, reste quasi silencieux, les yeux baissés. Les grands sacs contenant les achats de la jeune femme, presque l’équivalent d’un Smic, s’amoncèlent. Il les soulève un peu comme on porte sa croix, avec résignation : il n’a pas vraiment le droit de regarder Sandra, même si c’est avec sa carte bancaire à lui qu’elle procède à ses emplettes. Marc, qui s’est mis sur son trente-et-un pour l’occasion, se sent un peu humilié. Il aime ça : jamais journée shopping n’avait semblé si plaisante.
Un signe fort de soumission..”.